Shaykh Salih Al ‘Osaïmy حفظه الله a dit :
[…] L’autre bienfait, est que le serviteur, par ce rappel, se désavoue de toute force et de capacité si ce n’est par Allah ﷻ. Et sa parole (du Messager ﷺ) : « (Ô Allah) Ne me laisse pas compter sur moi-même ne serait-ce que le temps d’un clignement d’œil. »
(Le serviteur) se désavoue de cela.
De ce fait, on apprend que la parole qui se dit parmi les gens : « L’homme doit avoir confiance en lui » est interdite.
La confiance en soi est interdite religieusement car le serviteur dit : « (Ô Allah) Ne me laisse pas compter sur moi-même ne serait-ce que le temps d’un clignement d’œil. »
Ainsi (Allah) n’a pas attribué au serviteur, “la confiance en lui-même” car le serviteur ne peut s’être profitable. C’est sur cela qu’a été questionné le savant de nos savants Muhammad Ibn Ibrahim رَحمِهُ اللهِ.
Question : « Est-ce qu’il faut avoir confiance (compter sur) en nous-même (An-Nafs) ? »
Il répondit : « Bien au contraire, elle est interdite ! »
C’est-à-dire, il n’est pas légiféré pour le serviteur d’avoir confiance en lui-même (fi nafsihi) car l’homme est faible et trompé.
Si l’homme dit : « La signification de cette parole est : Le renforcement de la volonté. »
Alors on dit : « Vient avec une parole qui ne contient pas d’interdit. »
Et dis plutôt : « Sois ferme dans ta volonté. Tiens en tes résolutions… Et autres parmi les phrases semblables. »
Le jugement dans les termes (employés) est considéré en fonction de ce qui est apparent et non en fonction de l’intention intérieure de celui qui les a prononcés car leur for intérieur est entre eux et Allah ﷻ mais la parole doit être exemptée de toute ambiguïté (maladie) et problématique.
[Tiré de l’explication de “L’œuvre du Jour et de la Nuit” de Ibn Hajar]
Fin.
وصلى الله على محمد وعلى آله وصحبه وسلم
Traductrice : Hafsa Oummou ‘Imraan (étudiante d’Egypte et d’Arabie)